Cuiviénen

Cuiviénen
Cuiviénen
Informations générales
Nom en V.O.	Cuiviénen
Autres noms	Koivië-néni
Apparition	Début des Années des Arbres
Disparition	Fin du Premier Âge
Localisation	Mer d'Helcar Est de la Terre du Milieu
Événements	Éveil des Elfes
Type	Lac ou baie
Apparitions
Livre(s)	Le Silmarillion Histoire de la Terre du Milieu

Près des flots étoilés du lac de Cuiviénen, l'Eau de l'Éveil, ils émergèrent du sommeil d'Ilúvatar ; et tandis qu'ils étaient encore silencieux au bord de Cuiviénen, ils contemplèrent avant toute chose les étoiles du firmament. — Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre III : La Venue des Elfes et la captivité de Melkor

Cuiviénen est une terre, sur les rives de la Mer intérieure d'Helcar, dans l'Extrême-Orient de la Terre du Milieu, où les premiers Elfes se sont éveillés.

Géographie

Cuiviénen est la rive d'un grand lac se situant près de la Mer d'Helcar, ou d'une grande baie se situant dans celle-ci, à l'extrême Est de la Terre du Milieu. Il se trouve sur la rive orientale de cette mer et est né de la chute du pilier de la Lampe d'Illuin.

Suite à la Guerre de la Grande Colère, à la fin du Premier Âge, le lac (ou la baie) de Cuiviénen, ainsi que la Mer d'Helcar sont drainés, laissant ce qui deviendra plus tard la Mer de Núrnen et la Mer de Rhûn.^{[Note 1]} Cette disparition incitera l'apparition de l'adage elfique suivant :

À Cuiviénen, il n'y a pas de retour. — Adage elfique

Histoire

En l'an 1050 de l'Année des Arbres, les premiers enfants d'Ilúvatar, les Elfes, s'éveillent sur les rives de Cuiviénen. Inconscients des dangers qui les entourent, les Elfes décident de rester sur les rives du lac à contempler les étoiles. Ils se divisent en trois groupes, les Minyar, les Tatyar, et les Nelyar, et commencent ensemble à développer leurs compétences en terme de survie, de culture, et de langue.

Cependant Melkor découvre l'Eveil des Elfes avant tous les autres Valar. Beaucoup le craignant, les Elfes décident de se cacher et tous ceux qui sont laissés derrière, pétrifiés par la peur, sont soit tués, soit capturés par le Seigneur des Ténèbres. Quelques années plus tard, alors qu'Oromë découvre l'existence de Cuiviénen, il décide de rapporter la nouvelle de l'éveil des Elfes aux autres Valar et, après un débat, il est décidé que les Elfes seront plus en sécurité à Valinor sous la protection des Valar. Oromë retourne à Cuiviénen parler de la volonté des Valar de les guider jusqu'à Valinor où ils seraient protégés des malices de Melkor. Cependant, alors que commence la migration des Elfes, certains décident de rester en Terre du Milieu par choix ou par peur de l'inconnu.

On ne sait pas combien de temps exactement les Elfes qui décident de rester en Terre du Milieu demeurent à Cuiviénen lors du Premier Âge. Ce dont on est sûr, c'est qu'ils sont présents lors de l'éveil des Hommes lors du premier lever du Soleil. Ils se lient rapidement d'amitié à ces derniers et se chargent de leur enseigner les base de la survie.

Lors de sa tentative de convaincre les Ñoldor de quitter Valinor, suite au vol des Silmarils par Melkor, Fëanor fait référence à la baie de Cuiviénen que les Elfes ont laissée pour aller vivre à Valinor.

Étymologie

Cuiviénen est un nom quenya qui signifie "Eau de l'Eveil". Il provient du terme cuivié qui signifie "éveil" et du terme nen qui veut dire "eau".

Une autre version du nom utilisé est Koivië-néni qui signifie également "Eau de l'Eveil".

Autres versions du Légendaire

Tolkien a mis un certain temps avant de décider de la réelle nature de Cuiviénen. D'abord considéré comme un lac indépendant, il a été envisagé que ce soit un golfe de la Mer d'Helcar. Cependant, à la fin de sa vie, l'auteur décida de revenir à son idée originelle de faire de Cuiviénen un lac alimenté par une cascade.

Galerie

Les Premiers Elfes s'éveillant sous les étoiles

Oromë découvrant les Premiers Elfes

Les Premiers Elfes entamant la Longue Marche

Notes

1. Cette théorie, avancée par Robert Foster et Karen Wynn Fonstad, a été contestée par d'autres auteurs (notamment Didier Willis : cf. Tolkien, le façonnement d'un monde, Vol. 2).