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Les Noldor (singulier Noldo), connus aussi sous le nom de Hauts Elfes, d'Elfes Profonds, ou bien d'Elfes Sages, sont le deuxième clan d'Elfes qui entreprirent la Grande Marche de Cuiviénen à Valinor.

Histoire[]

Années des Arbres[]

Origines[]

Finwë Roi des Noldor

Finwë, roi des Noldor

Selon la légende, le clan fut fondé par Tata, le deuxième Elfe à s'éveiller à Cuiviénen, dans l'Est de la Terre du Milieu. Tata, son épouse Tatië, et leurs 54 compagnons formèrent un clan connu sous le nom de Tatyar (sing. Tatya). À l'arrivée du Vala Oromë, qui les invita à aller à Valinor, Finwë fut le premier Tatya à accepter. À son retour de Valinor, dont la beauté l'avait émerveillé, Finwë devint le roi des Tatyar. Sur les 56 Tatyar originels, 28 refusèrent l'invitation et demeurèrent sur le lieu de leur éveil, devenant des Avari, tandis que les 28 autres et leur progéniture acceptèrent et entreprirent la Grande Marche, devenant les Noldor. Ce fut donc le deuxième clan d'Elfes à se mettre en marche de Cuiviénen vers Valinor, menés par leur roi Finwë.

Arrivée en Beleriand[]

Après leur franchissement des Montagnes Bleues, les Noldor atteignirent le Beleriand, mais furent obligés de s'arrêter, car ils ne pouvaient pas traverser la Grande Mer de l'Ouest, Belegaer. Alors qu'Oromë les délaissait durant un temps et allait demander conseil auprès des Valar, les Noldor s'installèrent et ils durent attendre l'arrivée du Vala Ulmo. À l'arrivée d'Ulmo, qui leur demanda d'embarquer sur une île, Tol Eressëa, Finwë et son peuple quittèrent la Terre du Milieu. Ainsi Ulmo les emmena-t-il à travers l'océan et déplaça l'île pour un premier voyage afin que les Noldor puissent débarquer dans les Terres Immortelles de l'Ouest, Aman.

Installation en Aman[]

Après leur franchissement de la Grande Mer de l'Ouest, les Noldor débarquèrent en Eldamar, mais décidèrent de ne pas continuer jusqu'à Valinor. Avec les Vanyar, en effet, dans la brèche du Calacirya, sur la colline de Túna, les Noldor construisirent une cité, Tirion,[1] et y vécurent dorénavant, Finwë régnant sur son peuple. Les Vanyar finirent cependant par être séduits par la beauté de Valinor et la lumière des Deux Arbres, et y émigrèrent, principalement dans les plaines et les bois de Valinor, ou sur les pentes du plus haut sommet du monde, le Taniquetil. À la suite de cette séparation d'avec les Vanyar, leur langage se spécifia et devint le quenya noldorin.

Vie en Aman[]

À Valinor, les Noldor ont toujours désiré davantage de connaissances en sciences et de compétences en arts, et leurs talents ont grandi, surpassant même ceux de leurs professeurs dans de nombreux domaines. Les Noldor aimaient aussi la littérature et les langues, cherchant toujours des noms adaptés à toutes choses. Le Vala Aulë, le Forgeron, les appréciait et il leur enseigna la recherche ainsi que la taille des pierres précieuses. Le Noldo le plus sage était Rúmil, créateur du premier système d'écriture et auteur de nombreux livres d'histoire.[2] Leur plus grand artisan était Fëanor, fils de Finwë et Míriel, "le plus puissant en termes de parole et de main",[1] et créateur des Silmarils.[3] Les Noldor eurent une histoire longue et complexe, avec la légende des Silmarils,[3]

Depuis le début, Melkor a nourri de la haine pour les Elfes, méprisant leur joie et les accusant de sa chute, et il a cherché à les tromper en feignant l'amitié. Les Noldor, avides de connaissances, l'écoutaient avec la plus grande attention, et il venait donc souvent parmi eux, leur offrant de nombreux conseils.[2] Pendant ce temps, Fëanor créa les Silmarils, mais Melkor, les voulant ardemment, chercha désormais à répandre des ragots et des rumeurs parmi les Noldor. Les Noldor, victimes de ses bons conseils apparents, le croyaient sans la moindre méfiance, et il monta finalement une Maison des Noldor contre une autre. Fëanor, croyant à tort que son demi-frère Fingolfin, fils de Finwë et Indis, avait l'intention d'usurper le trône, menaça son demi-frère, mais fut banni de Tirion par les Valar. Avec lui s'en allèrent ses sept fils et son père Finwë, le roi des Noldor, tandis que derrière lui demeurait Fingolfin, chef des Noldor à Tirion.[3]

Melkor partit en quête d'Ungoliant à travers l'Avathar, au sud de Valinor, et il trouva bientôt la créature au pied du mont Hyarmentir. Il détruisit les Deux Arbres avec l'aide d'Ungoliant[4] et, arrivant à Formenos, il tua Finwë, vola les Silmarils, et s'enfuit d'Aman. Fëanor, poussé par le chagrin et le désir de vengeance, se rebella contre les Valar et, revenant à Tirion, prononça un discours devant les Noldor. Il les persuada de partir de Valinor, de poursuivre Melkor, et de reprendre les Silmarils. Il prêta le terrible serment, ainsi que ses fils, de pourchasser Melkor et de récupérer les Silmarils. Fëanor revendiqua aussi la royauté des Noldor puisque son père Finwë était mort. Beaucoup des Noldor reconnaissait toujours Fingolfin pour chef, mais tous suivirent Fëanor.[5]

Exil en Terre du Milieu[]

Avant leur départ d'Aman, les Noldor devaient embarquer sur les navires des Teleri, car ils n'étaient pas capables de franchir le Belegaer par leurs propres moyens. Fëanor prit la tête de son armée, suivi de celles de ses deux frères, et, les conduisant à Alqualondë, prononça un discours devant les Teleri. Il chercha à les inciter à rejoindre les Noldor dans la rébellion, mais les Teleri ne souhaitaient pas partir, ni fournir de navires aux Noldor. Fëanor rassembla son armée, et, prenant leurs navires de force aux Teleri, commit les premiers meurtres fratricides parmi les Elfes. Fingolfin et son armée, arrivant et croyant à tort que les Teleri avaient attaqué les Noldor, renforcèrent Fëanor, et de nombreux Teleri furent tués.

Les Noldor partirent en exil le long de l'Araman, au nord, mais ils entendirent bientôt la Prophétie du Nord d'une silhouette sur un rocher. Certains Noldor, menés par Finarfin, fils de Finwë et Indis, n'avaient pris aucune part dans le massacre fratricide et retournèrent à Tirion, les Valar leur pardonnant. Certains, menés par Fingolfin, y avaient participé et demeuraient déterminés à quitter Aman, car ils ne désiraient aucune séparation de leurs parents et craignaient le jugement des Valar. Parmi ces derniers se trouvaient Fingon, Turgon, Finrod, et Galadriel.[5]

Les Noldor souffrirent beaucoup pendant le froid voyage et commencèrent à marmonner contre Fëanor. Fëanor, craignant une révolte, partit avec ses fils et ceux qu'il pensait fidèles à bord des navires, et traversa Belegaer jusqu'à la Terre du Milieu. Il laissa derrière lui ceux que menait Fingolfin, son demi-frère, et fit brûler les navires à son arrivée en Terre du Milieu. Fingolfin, découvrant la trahison, se dirigea plus au nord et traversa Belegaer vers le traître Détroit de Helcaraxë, au prix de nombreuses vies.[5]

Premier Âge des Années du Soleil[]

Arrivée en Terre du Milieu[]

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L'armée de Fëanor campa dans la région de Mithrim et fut bientôt attaquée par l'armée de Morgoth. La bataille devint connue sous le nom de Dagor-nuin-Giliath et fut une grande victoire pour les Noldor. Mais Fëanor s'éloigna trop de son armée pendant la bataille, poursuivant le reste des Orques dans un esprit de vengeance. Plusieurs Balrogs, dont leur seigneur Gothmog, sortirent d'Angband et le combattirent. Malgré un vaillant combat, Fëanor fut mortellement blessé, et aurait été capturé et emmené à Angband sans l'arrivée rapide de ses fils. Néanmoins, Fëanor mourut alors qu'il était ramené vers son propre peuple.[6]

Beaucoup d'inimitié subsistait entre les maisons des Noldor, parce que Fëanor avait pris les navires et laissé les Noldor de Fingolfin de l'autre côté de la Grande Mer. La querelle fut enfin réglée lorsque Fingon, fils de Fingolfin, sauva Maedhros, fils de Fëanor, de l'emprisonnement par Morgoth. Maedhros devait succéder à Fëanor, mais il regrettait son rôle dans le massacre fratricide et renonça à ses prétentions à la royauté des Noldor au profit de son oncle Fingolfin, qui devint le premier Grand roi des Noldor sur la Terre du Milieu. Après cela, la Maison de Fëanor devint connue sous le nom des Dépossédés.[6]

Vie en Terre du Milieu[]

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Au Beleriand, les Noldor s'allièrent aux Sindar,[7] et plus tard aux Edain.[8] Fingolfin régna longtemps sur les terres du Beleriand occidental, le pays de Hithlum, et son plus jeune fils, Turgon, régna plus tard sur la cité cachée de Gondolin. Les fils de Fëanor, sous Maedhros, régnaient sur les terres du Beleriand oriental, et Finrod Felagund, fils de Finarfin, était roi de Nargothrond.[7]

Le règne de Fingolfin fut marqué par la guerre contre Morgoth et, en 60 P.A.,[9] après leur victoire à Dagor Aglareb, les Noldor assiégèrent la forteresse de Morgoth, Angband. Mais en 455 P.A.,[10] le siège fut brisé par Morgoth et, lors de leur défaite à Dagor Bragollach, de nombreux Noldor furent tués ou dispersés. Et Fingolfin s'avançaa désespérément d'Angband, défiant Morgoth en combat singulier. Malgré sept blessures infligées à Morgoth, Fingolfin périt, et fut remplacé par son fils aîné Fingon, qui devint le deuxième Grand roi des Noldor.[11]

Chute des Noldor[]

En 472 P.A.,[12] Maedhros organisa une attaque contre Morgoth et cela aboutit à Nirnaeth Arnoediad, la Bataille des Larmes Innombrables. Trahies par les nouveaux venus Orientaux, les armées des Noldor, Sindar, et Edain furent complètement écrasées. Fingon fut tué, et son frère Turgon, qui devint le troisième Grand roi des Noldor, lui succéda.[13]

Morgoth dispersa les restes des armées des fils de Fëanor et, en 495 P.A.,[14] Nargothrond fut également vaincue. Turgon s'était retiré à Gondolin, qui était cachée à la fois à Morgoth et aux autres Elfes. En 510 P.A.,[15] Gondolin fut trahie par Maeglin et pillée. Turgon fut tué, maisune grande partie de son peuple s'échappa et se dirigea vers les Bouches du Sirion. Turgon était le dernier descendant mâle survivant de Fingolfin, donc Gil-galad, arrière-petit-fils de Finarfin, devint le quatrième et dernier Grand roi des Noldor sur la Terre du Milieu.[16]

Finalement, l'armée de l'Extrême-Occident débarqua sur la Terre du Milieu et, de 545 à 583,[17][18] la Guerre de la Colère fit rage, puis Morgoth fut vaincu et jeté dans le Vide. À la suite de cette guerre cataclysmique, le Beleriand s'enfonça dans l'océan, à l'exception d'une partie de l'Ossiriand, rebaptisée Lindon,[19] et de quelques îles.[20] La défaite de Morgoth marqua la fin du Premier Âge et le début du Deuxième.

Deuxième Âge[]

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Troisième Âge[]

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Étymologie[]

Ce sont probablement les Noldor qui donnèrent le nom de Noldor ("les Sages") à leur propre peuple. Le sens du mot noldo est "profond, haut" ou bien "savant, sage".

Noldor remarquables[]

Le haut-roi des Noldor est le plus proche de Finwë, Père des Noldor, généralement par lien de parenté de père en fils aîné.

Anciennes versions du légendaire[]

Dans les premiers écrits, J.R.R. Tolkien utilise les noms de Noldoli ou Gnomes pour le deuxième peuple des Elfes.[21]

Noldoli (singulier Noldo) est remplacé par Noldor dans les années 1930, lors de la révision du Livre des Contes Perdus, et des premières versions du Silmarillion.[22]

Le nom de Gnomes va perdurer plus longtemps, et on le retrouve même dans la première édition du Hobbit.[23] Dans les premiers brouillons du Seigneur des Anneaux, il apparaît encore jusque vers 1944 dans le chapitre "La Fenêtre sur l’Ouest".[24] Tolkien s’est inspiré du grec gnome (= pensée, intelligence) pour le nom des plus habiles des Elfes. Mais, dans l’esprit de la majorité des gens, il est relié aux "Gnomes" inventés par Paracelsus, un dérivé du latin gnomus (= pygmées), qui sont de petits êtres difformes vivant sous terre et apparentés aux Nains et aux Gobelins. Certains traducteurs, comme en espagnol, traduisent Dwarves (Nains) en Gnomo.[25] Tolkien va donc abandonner le nom de Gnomes dans son légendaire, au profit de Noldor, qui est sans ambiguïté.

Dans le Livre des Contes perdus, J.R.R. Tolkien désigne les Noldor qui restent en Valinor et refusent de suivre Fëanor en Terre du Milieu les Aulenossë (le Peuple d’Aulë). Ce nom n’est pas réutilisé dans les versions ultérieures du légendaire.[26]

Affiliations[]

Races d'Elfes


Galerie[]

Notes et références[]

Article non référencé

Cet article manque de sources ; si vous êtes en possession de sources fiables (romans, ouvrages ou articles de qualité), vous pouvez nous aider en ajoutant les références de ces sources dans la section "Réferences".
Voir aussi : Aide:Citez vos sources

  1. 1,0 et 1,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The Silmarillion, "Quenta Silmarillion : D'Eldamar et des princes d'Eldalië"
  2. 2,0 et 2,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De Fëanor et du déchaînement de Melkor"
  3. 3,0 3,1 et 3,2 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : Des Silmarils et des troubles des Noldor"
  4. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De l'assombrissement de Valinor"
  5. 5,0 5,1 et 5,2 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De la fuite des Noldor"
  6. 6,0 et 6,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : Du retour des Noldor"
  7. 7,0 et 7,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De Beleriand et ses royaumes"
  8. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De la venue des Hommes dans l'Ouest"
  9. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The War of the Jewels, "The Grey Annals": §78
  10. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The War of the Jewels, "The Grey Annals": §145
  11. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De la ruine de Beleriand et la chute de Fingolfin"
  12. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The War of the Jewels, "The Grey Annals": §219
  13. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De la Cinquième bataille : Nirnaeth Arnoediad"
  14. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The War of the Jewels, "The Grey Annals": §275
  15. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The War of the Jewels, "Part Three. The Wanderings of Húrin and Other Writings not forming part of the Quenta Silmarillion: V. The Tale of Years", p. 351
  16. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De Tuor et la chute de Gondolin"
  17. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, The War of the Jewels, "Part Three. The Wanderings of Húrin and Other Writings not forming part of the Quenta Silmarillion: V. The Tale of Years", p. 346
  18. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : Du voyage d'Eärendil et de la Guerre de la Grande Colère"
  19. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Akallabêth : La chute de Númenor"
  20. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De la ruine de Doriath"
  21. Le Livre des contes perdus et Le Second Livre des contes perdus
  22. La Route perdue, Partie I, Chapitre I : "Les textes et leurs relations"
  23. Le Livre des contes perdus, Partie I, Chapitre I : "La Chaumière du Jeu Perdu - commentaires"
  24. The War of the Ring, Part II, Chapter V : "Faramir"
  25. Lettres, Lettre 239 : "A Allen & Unwin"
  26. Le Livre des contes perdus, Chapitre VIII : "Le Conte du Soleil et de la Lune"
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